Netanyahu et sa bande bientôt sous le coup d’un mandat d’arrêt international ?

Netanyahu et sa bande bientôt sous le coup d’un mandat d’arrêt international ?

Des mandats d'arrêt internationaux menacent de cibler le Premier ministre Benyamin Netanyahou, le ministre de la Défense et le chef d'état-major pour pratiques de guerre illégales dans la bande de Gaza, rapporte la presse israélienne. 

Dès lors, le premier ministre israélien, qui fait figure de criminel de guerre quasiment partout dans le monde, se démène sur le front diplomatique pour tenter de contrer la décision de la CPI. 

Netanyahu bombe le torse. « Peu importe le verdict de la Cour, cela n'aura aucune incidence sur nos opérations, car cela poserait un précédent dangereux affectant toutes les démocraties combattant le terrorisme meurtrier et les agressions. », a-t-il déclaré vendredi sur les réseau sociaux. 

Malgré les crimes épouvantable commis sur le territoire de Gaza, Netanyahu persiste à présenter Israël comme « l'unique démocratie du Moyen-Orient ».

L’appui de la diplomatie britannique et allemande

Le Premier ministre intensifie les séances de travail avec des spécialistes du droit international, dont Israel Katz, ministre des Affaires étrangères, et Ron Dermer, ministre des Affaires stratégiques et conseiller de première ligne. 

Netanyahou a également sollicité l'appui de la diplomatie britannique et allemande, à savoir David Cameron et Annalena Baerbock, et espère mobiliser l'Administration américaine pour peser en sa faveur malgré le statut non-membre des États-Unis à la CPI.

Yoav Gallant, ministre de la Défense, ainsi que le général Herzi Halevi, chef d'état-major de Tsahal, pourraient également figurer parmi les Israéliens visés, et la liste pourrait s'étendre à d'autres officiers ou responsables des services de sécurité. 

Israël ne fait pas partie de l'ensemble des États membres de la CPI et rejette sa juridiction, bien que la Cour en 2015 ait déclaré sa compétence sur les territoires palestiniens, c'est-à-dire sur la Cisjordanie, la bande de Gaza et Jérusalem-Est, lui permettant d'enquêter et de prendre des mesures à la suite d'opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza.

La CPI a le pouvoir de poursuivre des individus pour des crimes de guerre, des crimes contre l'humanité, le génocide et l'agression. 

Depuis la fondation de la CPI en 2002, des personnalités telles que Vladimir Poutine, l'ex-dirigeant libyen Mouammar Kadhafi ou l'ancien président soudanais Omar el-Béchir, ont fait l'objet de mandats d'arrêt émis.